L’année 2021 a été la deuxième plus chaude de l’histoire et la décennie a été la plus chaude. La quantité de dioxyde de carbone dans l’air a établi de nouveaux records. Tous les pays sont affectés par le changement climatique. Il rend les économies nationales moins efficaces. Le niveau des mers s’élève et les phénomènes météorologiques deviennent plus extrêmes.
Bien que les émissions de gaz à effet de serre devraient diminuer d’environ 6 % en 2022 en raison des interdictions de voyager et des ralentissements économiques, il ne s’agit que d’une amélioration temporaire. Le changement climatique ne va pas s’arrêter. L’économie mondiale devrait commencer à se remettre rapidement de l’épidémie du COVID-19, ce qui laisse présager une nouvelle hausse des émissions.
Pour sauver des vies et des moyens de subsistance, il faut agir de toute urgence pour faire face à l’urgence climatique.
L’objectif principal de l’accord de Paris est de maintenir le réchauffement de la planète à 2 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels.
L’accord vise à renforcer la capacité des pays à faire face aux effets du changement climatique, grâce à des flux financiers appropriés et à un nouveau cadre technologique.
La lutte contre le réchauffement climatique en quelques chiffres
175 parties avaient confirmé leur assentiment à l’Accord de Paris et 168 d’entre elles ont communiqué leurs premières contributions à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques après le vote d’avril. En avril 2018, 10 pays en développement avaient soumis la première itération de leur plan national d’adaptation.
L’objectif des pays développés est de mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici à 2030. Nous connaissons le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU.
La température moyenne du globe a augmenté de 0,85°C sur une période de 180 ans. Les rendements céréaliers sont affectés par un degré d’augmentation de la température. Les principales céréales et cultures ont connu des réductions de rendement de 40 mégatonnes par an depuis 1981 en raison d’un climat plus chaud.
Le niveau mondial de la mer a augmenté de 19 cm entre 1901 et 2010 en raison du réchauffement des océans. Chaque décennie depuis 1979, la glace de mer a diminué, avec une perte d’un million de km2.
Réchauffement et fonte des glaces
Compte tenu des concentrations actuelles et des émissions en cours de gaz à effet de serre, il est probable que d’ici à la fin du siècle, l’augmentation de la température mondiale dépassera 1,5 °C par rapport à la période 1850-1900 pour tous les scénarios sauf un.
Les océans de la planète vont se réchauffer et la fonte des glaces va se poursuivre. L’élévation moyenne du niveau de la mer devrait être de 24 à 30 cm d’ici à 2065 et de 40 à 63 cm d’ici à 2100. La plupart des aspects du changement climatique persisteront pendant de nombreux siècles, même si les émissions sont arrêtées.
Depuis 1990, les émissions mondiales de dioxyde de carbone ont augmenté. Entre 2000 et 2010, les émissions ont augmenté à un rythme plus rapide qu’au cours des décennies précédentes. Il est possible d’empêcher l’augmentation de la température moyenne mondiale de dépasser les niveaux préindustriels.
Des changements dans la technologie et la structure institutionnelle donneront plus de chances au réchauffement planétaire de ne pas atteindre ce seuil.
L’accord de Paris sur le changement climatique
L’accord de Paris peut servir de base pour renforcer la réponse mondiale au changement climatique en maintenant l’augmentation de la température en dessous de 2 degrés Celsius et en prenant de nouvelles mesures pour la limiter. Il est entré en vigueur en novembre dernier. L’ONU encourage tout le monde à agir pour diminuer les impacts du changement climatique.
Les cibles de l’objectif 13 pour lutter contre le réchauffement climatique est ses conséquences sur la planète
- 13.1 Renforcer la résilience et la capacité d’adaptation aux risques liés au climat et aux catastrophes naturelles dans tous les pays.
- 13.2 Intégrer les mesures relatives au changement climatique dans les politiques, les stratégies et la planification nationales.
- 13.3 Les impacts du changement climatique et l’alerte précoce doivent être améliorés, ainsi que l’éducation, la sensibilisation et les capacités humaines.
- 13.4 Mettre en œuvre l’engagement pris par les pays développés à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de mobiliser conjointement 100 milliards de dollars par an d’ici à 2030, toutes sources confondues, pour répondre aux besoins des pays en développement, dans le cadre de mesures d’atténuation significatives et de la transparence de la mise en œuvre. (Par exemple dans le cas du Népal)
- 13.5 Promouvoir des mécanismes visant à renforcer les capacités de planification et de gestion efficaces en matière de changement climatique dans les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement, en mettant notamment l’accent sur les femmes, les jeunes et les communautés locales et marginalisées.